mardi 7 janvier 2014

Maylis de Kerangal, à cœur battant LE MONDE DES LIVRES | 02.01.2014 Par Lydia Flem

Maylis de Kerangal, à cœur battant

LE MONDE DES LIVRES | • Mis à jour le | Par

Une illustration de Nini la caille.
Je me suis plongée dans ce roman sans prendre connaissance ni du titre ni du résumé au dos du livre. Lire, c'est aussi cela : un saut dans l'inconnu, un pari, un pacte, une promesse, un danger. S'engouffrer avec l'auteur dans le flot des pages, le flot âpre, musical, maritime, heurté, haletant, désespéré, noble, polyphonique, méditatif, des mots et des gestes, des personnages et des lieux. Je n'ai donc pas anticipé le destin que l'écrivain réservait à son héros, cette « belle mort » des jeunes Grecs, la mort en plein élan. Pourtant, son nom, Simon Limbres, qui surgit à la première ligne, portait un indice à une lettre près. Limbres, limbes. Etat incertain, indécis ; pour la théologie catholique, séjour des innocents, des justes morts, paradis des enfants flottant loin de leurs mères.
Par ce vieux réflexe d'empathie involontaire, inconsciente, on s'identifie d'emblée au héros. Lui, c'est moi. Peu importe si je n'ai jamais surfé sur les plus belles vagues, les déferlantes, les rouleaux de Jaws à Hawaï, les tubes, les lames. A deux cent mètres du rivage normand, je deviens Simon, mes « cils se durcissent comme des fils de vinyle », je m'élance « en poussant un cri, et pour un laps de temps touche un état de grâce – c'est le vertige horizontal ».
Depuis Les Petites-Dalles, à partir d'Etretat, il faut environ une heure pour rejoindre Le Havre. A 9 h 20, les secours arrivent sur place, là où la camionnette qui transportait Simon et deux amis, de retour du surf, a percuté le poteau. Trois passagers, deux ceintures de sécurité. Ce dimanche matin, Pierre Révol a pris sa garde au service de réanimation, il scrute les clichés du cerveau de Simon dans tous les plans de l'espace : coronal, axial, sagittal et oblique. Sur une étagère de son bureau, L'Homme devant la mort, de Philippe Ariès (Seuil, 1977), et La Sculpture du vivant, de Jean Claude Ameisen (Seuil, 1999). Il est né en 1959, l'année où Goulon et Mollaret annoncèrent que l'arrêt du cœur n'est plus le signe de la mort. Révol, c'est un médecin comme on les souhaiterait toujours : « Non pas le sentiment de puissance, l'exaltation mégalomane, mais pile son contraire : l'influx de lucidité qui régule ses gestes et tamise ses décisions. Un shoot de sang-froid. » Aux parents de Simon, Marianne et Sean, « cognés de douleur », il annonce l'irréversible. Des images du Christ en croix au corps blême, Mantegna, Holbein. Simon ressemble, lui, à un jeune dieu qui a l'air de dormir. Ce que ressentent les parents les foudroie « dans un langage impartageable, d'avant les mots et d'avant la grammaire, qui est peut-être l'autre nom de la douleur ». Thomas Rémige, l'un des infirmiers coordinateurs des prélèvements d'organes leur parle, questionne, répond, attend. Il a pour eux « un regard juste ».
TEMPS DE MÉDITATION
La course contre la montre s'est enclenchée, tout s'emballe, mais rien ne peut avoir lieu sans leur consentement. Ce temps de méditation s'étire infiniment, avant que coulisse un « oui » dans la gorge serrée. Il est 17 h 30. Oui, notre fils est donneur. Les poumons, le foie, les reins, le cœur, oui. Le prélèvement des cornées, non. « Les yeux de Simon, ce n'était pas seulement sa rétine nerveuse, son iris de taffetas, sa pupille d'un noir pur devant le cristallin, c'était son regard. »
Le titre de ce roman, Réparer les vivants, vient d'un dialogue du Platonov de Tchekhov. « – Que faire, Nicolas ? – Enterrer les morts et réparer les vivants. » C'est Thomas, l'amoureux des oiseaux (il a dépensé l'héritage de sa grand-mère pour un chardonneret, un vrai, de la vallée de Collo), qui a scotché la réplique sur la porte de son bureau, pour donner un sens à son métier, son humanité, sa dignité. C'est lui qui accompagne Simon de son chant au moment de la restauration du corps du donneur. Un chant d'abord ténu, à peine audible, puis sa voix s'amplifie et scande les gestes de la main qui lave, répare, recoud, enveloppe. Thomas chante son nom, commémore sa vie, sinon ce serait la barbarie.
Dans ce roman magnifique, l'écrivaine ne sépare jamais la technique de la poésie, la quotidienneté de la métaphysique ni l'intimité blessée de l'efficacité collective. Son écriture parcourt tous les registres de la langue pour dire comment dans une même expérience pensées et sensations se fracassent. Maylis de Kerangal boucle son récit en vingt-quatre heures, du dimanche 5 h 50 au lundi 5 h 49. Vingt-quatre heures, moins une minute. La minute qui demeure à la frange, en ce lieu trouble, où la mort et la vie s'épousent. Là où la littérature éclairera toujours la science.
Maylis de Kerangal appartient à cette maison des écrivains de haute écriture, ceux qui nous rendent plus humainement humains.

Réparer les vivants, de Maylis de Kerangal, Verticales, 288 p., 18,90 euros.
Keskèli ? Un premier souvenir de lecture ? Fantômette viendra ce soir, de Georges Chaulet (Bibliothèque rose, 1972), vers 7 ans. J’adorais cette héroïne duelle, ce personnage incroyablement vivace.
Le chef-d’œuvre méconnu que vous portez aux nues ? Témoignage, de Charles Reznikoff (POL, 2012). Cette épopée par le bas, qui raconte les Etats-Unis au début du XXe siècle par le fragment, sans grandiloquence, m’a effarée. J’y reviens souvent.
Le chef-d’œuvre officiel qui vous tombe des mains ? Les Confessions, de Jean-Jacques Rousseau.
L’écrivain avec lequel vous aimeriez passer une soirée ? Denis Diderot (en tête à tête).
Celui que vous aimez lire mais que vous ne voudriez pas rencontrer ? James Ellroy.
Un livre récent que vous avez envie de lire ? Guerre et guerre, de Lazlo Kraznahorkai (Cambourakis). D’ailleurs, je viens juste de le commencer.
Le livre qui vous a fait rater votre station ? Le Temps matériel, de Giorgio Vasta (Gallimard, 2010).
Celui dont vous voudriez être le héros ? Dalva, de Jim Harisson (Christian Bourgois, 1989). J’adorerais au moins être dans la poche ou dans le sac de Dalva.
Celui qui vous réconcilie avec l’existence ? Survivance des lucioles, de Georges Didi-Huberman (Minuit, 2009).
Celui qui vous fait rire ? Le Lycéen, de Bayon (Grasset, 1987). D’un humour rageur, écrit dans une langue exceptionnelle.
Celui dont vous aimeriez écrire la suite ? L’Antivoyage, de Muriel Cerf (Mercure de France, 1974). J’aimerais en écrire la suite pour prolonger le voyage, faire que ce texte ne s’arrête pas.
L’auteur que vous aimeriez pouvoir lire dans sa langue ? W. G. Sebald.
Le livre que vous voudriez avoir lu avant de mourir ? La Guerre et la Paix, de Tolstoï.
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Un cœur au long cours

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Jean-Luc Nancy.
Il y a vingt-deux ans – bientôt vingt-trois – que mon cœur m’a été greffé. Il a maintenant à peu près doublé (pour ce que j’en sais) l’âge qu’avait alors mon donneur (« mon » donneur ? étrange façon de parler… oui, il ou elle m’a redonné à moi-même). Entre lui, ou elle, et moi, il n’y a rien de ce qu’on se plaît si souvent à évoquer : communications secrètes, osmoses spirituelles, mêlées d’identités. Cela est bon pour les fantasmes, qu’ils soient parfois ceux de greffés ou, beaucoup plus souvent, d’amateurs de sensations fortes. Mais la vie dans le don reçu va bien au-delà de ces supposés frissons. C’est une vie dans le partage de plus que d’une autre vie : de la vie même, d’abord, dans sa capacité à faire fonctionner un organe hors de l’organisme où il s’était formé et après sa mort. Mais cette vie ne durerait guère si le vivant-parlant, celui qui sait prolonger et remodeler la nature, n’avait inventé comment la transmettre.
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Maylis de Kerangal: chanter les gestes

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Maylis de Kerangal.
C’est un écrivain du mouvement, et cela se lit à même la couverture de ses livres, dans le nom de la maison qui la publie depuis ses débuts : Verticales. Le déplacement, la circulation – des corps, du langage, des formes littéraires : voilà sur quoi travaille Maylis de Kerangal, née en 1967, l’une des auteures les plus intéressantes de sa génération. Elle aussi évolue à chaque livre. Ainsi, dans Réparer les vivants, celle qui travailla pour une collection de guides de voyage, et pour qui les lieux sont une matière fondamentale, se sert du temps avec la même maestria qu’elle le fait de l’espace, afin de raconter aussi les mouvements intérieurs des êtres.
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mardi 5 novembre 2013

Passou m'à tuez !!



L'écrivain François Weyergans pose dans sa tenue d'académicien, le 14 juin 2011.

Weyergans, la vie en suitesEnquête5

Avis au nouveau titulaire du Goncourt : la plus haute consécration littéraire n'est pas seulement un titre de noblesse. Ce peut être aussi – le lauréat 2005 l'a compris – une manière de mener la belle vie.

lundi 4 novembre 2013

Des barbues voilées attaquent Drouant //Lemaitre pleure, Moix pavane // Le prix Goncourt 2013 attribué à Pierre Lemaître Macha Séry Le Monde

 

félicite les jurys du
pour leur sélection très virile: 11 hommes et 1 femme
 

pierre assouline 

@Passouline 

Journaliste et écrivain. A créé La République des livres en 2005. Collabore à L'Histoire et au Magazine littéraire. Auteur d'une trentaine de livres.

Elles devront me passer sur le ..corps ?
Je suis pret a mourir pour la liberté de ma fourchette
Un Mali ça suffit !! 
 
Prix littéraires : Lemaitre pleure, Moix pavane
Le Monde.fr avec AFP | • Mis à jour le

Yann Moix (à gauche) et Pierre Lemaitre au restaurant Drouant, à Paris le 4 novembre.
Pierre Lemaitre a pleuré, dit-il, en apprenant que les jurés du prix Goncourt avaient récompensé son livre, Au revoir là-haut (Albin Michel), lundi 4 novembre. Il compare l'évènement à "une naissance" et à "un mariage heureux". Lemaitre, auteur de polars reconnu, traduit en vingt langues et qui faisait avec ce livre sa première excursion hors du roman policier, voit dans ce prix le couronnement d'"un savoir-faire qui vient du polar, du roman populaire, et c'est une bonne nouvelle pour la littérature populaire", a-t-il ajouté.
Les jurés du Goncourt ne se sont mis d'accord qu'au douzième tour sur ce livre. L'un d'eux, Bernard Pivot, a salué l'"écriture très cinématographique" d'un "roman populaire, dans le bon sens du terme". Pierre Lemaitre "prend son temps pour raconter un geste ou une action mais avec des mots fulgurants" dit-il. M. Pivot a souligné l'importance du choix de l'après-guerre de 1914-18 comme contexte de ce livre, qui montre que "l'horreur continuait" après le conflit dont le centenaire approche.
"UN PRIX QUI ÉTAIT FAIT POUR MOI"
Frédéric Beigbeder, juré du prix Renaudot, a quant à lui salué le "livre délirant et monumental" de Yann Moix, Naissance (Grasset), élu au premier tour.

"C'est un prix qui était fait pour moi et pour lequel j'étais fait", a affirmé Yann Moix, un prix "adapté à la folie des écrivains, qui peut digérer leur folie". L'écrivain, chroniqueur télévisé et cinéaste s'est dit "ému" de faire suite à Georges Perec, Céline et Marcel Aymé, anciens lauréats du Renaudot.

  Pierre Lemaitre, lauréat du prix Goncourt 2013, décerné le 4 novembre.

Le prix Goncourt 2013 attribué à Pierre LemaitreCompte rendu

Avec "Au revoir là-haut" (Albin Michel), cet auteur de polars est passé à la littérature "blanche". Dans le même temps, le prix Renaudot a été attribué à Yann Moix pour "Naissance".

Le prix Goncourt 2013 attribué à Pierre Lemaître

Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par







Pierre Lemaître, lauréat du prix Goncourt 2013, décerné le 4 novembre
Le prix Goncourt a été décerné à Pierre Lemaître pour Au revoir là-haut (Albin Michel). Le lauréat a obtenu six voix contre quatre à Arden de Frédéric Garden (Grasset). La sélection comprenait également Nue, de Jean-Philippe Toussaint (Minuit) et L'invention de nos vies, de Karine Tuil (Grasset). Dans le même temps, le prix Renaudot a été attribué à Yann Moix, pour Naissance (Grasset).
Alors que débutent les commémorations de la première guerre mondiale, le roman de Pierre Lemaître, qui en fait son sujet, était depuis plusieurs semaines le favori des pronostics pour le prix Goncourt. Il marque le passage à la littérature "blanche" de Pierre Lemaître, auteur de polars reconnu âgé de 62 ans, traduit en vingt langues.
Son intrigue : Albert Maillard et Edouard Péricourt ont survécu à la boucherie de la Grande Guerre. Mais ces deux soldats que tout oppose - le premier est un prolo, le second, un artiste homosexuel, fils mal-aimé d'un banquier autoritaire - sont dans un sale état. En voulant sauver Albert, Edouard a eu la mâchoire inférieure emportée par un éclat d'obus. Refusant toute intervention esthétique, cette gueule cassée, rendue à la vie civile sous une fausse identité, est désormais à la charge de son ancien camarade, qui tire le diable par la queue pour lui procurer de la morphine et subvenir à leurs besoins. Car la "nation reconnaissante " néglige les démobilisés, qui vont grossir les rangs des chômeurs. Elle n'a qu'une idée en tête : célébrer ses disparus. En marge de la société, l'improbable tandem décide de se lancer dans une spectaculaire escroquerie aux monuments aux morts. De son côté, le cynique lieutenant d'Aulnay-Pradelle, un aristocrate désargenté, entreprend de tirer profit des dépouilles mortelles de poilus réclamés par leurs familles.
" On croit mourir pour la patrie, on meurt pour des industriels ", s'indignait Anatole France en juillet 1922. C'est là le thème central d'Au revoir là-haut, qui lève le voile sur le scandale des exhumations militaires, étouffé par le gouvernement en 1922. Entremêlant deux événements, l'un fictif, l'autre, bien réel, et tenant le suspense jusqu'à la dernière page, le romancier compose avec maestria une fresque de la France d'après-guerre, où les imposteurs triomphent et les capitalistes s'enrichissent sur les ruines. Il y adjoint d'inoubliables portraits, ceux d'un rond-de-cuir, couard au coeur tendre, et d'un excentrique qui a dit " non ".
Lire la rencontre  Pierre Lemaitre: "Je m'amuse beaucoup"

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Le prix Renaudot décerné à Yann Moix

Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par






Yann Moix, le 25 mars 2012.
Le prix Renaudot a été attribué à Naissance, de Yann Moix (Grasset). La sélection comprenait également Sulak, de Philippe Jaenada (Julliard), Le Seigneur de Marsad, de Charif Majdalani (Seuil), La Route du salut, d'Etienne de Montéty (Gallimard), L'Extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea, de Romain Puértolas (Le Dilettante) et Au revoir là-haut, de Pierre Lemaître (Albin Michel) qui s'est vu, lui, décerner lundi le prix Goncourt.
Naissance, ouvrage de 1,3 kilo et 1152 pages – dont un "digest" de 150 pages avait été envoyé à la presse au début de l'été – est le seul roman de la rentrée littéraire à avoir figuré simultanément dans les sélections des prix Goncourt, Renaudot, Médicis et Décembre. Peut-être parce que ce bloc se présentait physiquement comme un incontournable de la rentrée. Le roman de Yann Moix, qui raconte les premières années d'un certain Yann Moix, né circoncis dans une famille antisémite, désamorçait d'avance toute forme de critique, l'auteur imaginant dès les premières pages les plus virulents reproches que la presse pourrait lui adresser. Ainsi pouvait-on lire, au fil de cet exercice mêlant à parts diverses masochisme, humour et égomanie :
"Après trois essais de mauvais goût, Yann Moix, fasciné par Yann Moix (il ne partage, au monde, ce triste privilège qu'avec lui-même), revient avec un roman autobiographique qui se voudrait grand, mais qui, in fine, n'est que gros."
"Pauvre petit Moix, pauvre petit chimpanzé. Que faire de ce gars ? Il est perdu pour la littérature, n'est-il pas ? Tellement perdu tout court, verbiage à la main, colère au cou, prêt à vomir la terre entière, lui si minuscule, si ridicule, si chose en "ule", si ventricule, si tubercule, j'oserais dire si pustule. Si vérule et si pédoncule. Nous le vomissons."
"Yann Moix n'aime pas la vie. Nous sommes deux : car je n'aime pas non plus la vie de Yann Moix (et je dirais même que je n'aime pas que Yann Moix vive). C'est pourquoi la vie de Yann Moix racontée par Yann Moix est insupportable à lire. Une écriture illisible qui raconte une vie invivable, cela est trop pour moi. La vie est trop courte pour lire la vie trop longue de quelqu'un comme Moix."
A propos de ce livre "entièrement dévolu à la haine du père", Le Monde des livres écrivait, pour sa part : "Devant ce débordement de souffrance, d'ironie et de férocité, on est parfois ému, on rit un peu, aussi, on aurait presque envie de continuer. Mais non, c'est au-dessus de nos forces, du moins en l'état actuel du texte."
Lire l'éditorial du Monde des livres : Moix pas ton père

vendredi 18 octobre 2013

Couvertures du journal Le Monde (chrono)

Couvertures du journal Le Monde (chrono) lien-)
Dadabe se fait vieux,et, il n'a plus le courage de lire Le Monde ,en entier ,comme en 68 (ou sont ses 20 ans!)
Il se contente donc de feuilleter les pages de couv, ou sont mentionnés les faits marquants, et récupére les articles qui le concerne, ce, pas tous les jours !
Donc , si vous étes ..étudiants.. c'est bon pour vous
De méme , pour les expats fauchés volontaires ONG..(vazaha ni mofo )
En fait mieux que la chronologie des "Dossiers et documents " du méme journal

Monde des livres recueil chronologik couvertures









 

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Permet de repérer article, méme ancien,
Si vous pensez avoir des affinitées (et -) avec Dadabe, ,et que vous étes étudiant impécunieux résidant à Mada,
une bonne ame vous le cherchera
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Les choix Télérama De la semaine


Annie Sullivan & Helen Keller
Bande dessinée



Le Coeur par effraction
Roman



Lointain Souvenir de la peau

Monde des livres 18 oct 2013

en ligne sur "picasa" pour quelques heures , pour nos seuls amis étudiant/ens(a)ignant malgaches résidant à Mada
https://picasaweb.google.com/114396436245895803512/MondeDesLivres18Oct2013

samedi 5 octobre 2013

Mondedeslivres 11 oct Histoire // Géopolitique : Al-Kaida //http://www.alternatives-economiques.fr/ --- http://www.carto-presse.com/ --- http://www.lemonde.fr/livres/ // http://www.books.fr/

Rajout de ce vendredi
monde des livres dispo sur Mada 3Mo
débat actuel sur mémoire à 2 facettes
-pilule de la mémoire , envisagée comme maladie,
-droit protection des données perso sur internet, et avis des historiens sur question



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en ligne jusqu'à 2min
N.B.rajout  :
2 autres revues qui nous sont réguliérement demandées pour leur qualité péda ( trés gros mot !)
disposons de nombreux articles en pdf .Si, vous étes motivés (pourquoi? )
nous vous recherchons ceux qui vous intéréssent



Salama,
plusieurs amateurs de lectures, intello,fauché,sur Mada, me réclament, le dernier numéro du Monde des livres,
Offre un panorama , de ce qui sort
Nous préférons le lire en pdf, plutot que les  articles du net
Sensible à la mise en page, d'un journal
Nous ouvrons le pdf ,pleine page, vue ensemble , puis pleine largeur, lecture
Pour prise de notes notons que le fichier pdf du mMonde est adressable, c'est à dire qu'il peut
étre copié/collé par clic souris
Bien entendu cela ne ce conçoit qu'en dehors de tout bizness
Notons que le journal qui m'est le plus demandé, par mes amis gasy , c'est :
Panorama pointu de ce qui sort de notable , à l'étranger ++
vous permettant de coller des pointures de l'INALCO , manquant de curiosité, parfois?
De méme répertorie les succés "francophiles notables (livres ), dans le monde,
parfois surprenant
Donc si vous étes , ou si vous connaissez un étudiant/ensaignant désargenté (mais encarté ) sur Mada
 vous pouvez réver d''obtenir de cette crapule de Dadabe , tous ces journaux 

en consultation, jusqu'a demain, aprés vous devrez montrer patte blanche à Dadabe,
prochain numéro possible ( en général dossier Le Monde fait 2à10 Mo zippé