samedi 15 août 2009

Françoise Héritier

POUR UNE ANTHROPOLOGIE SYMBOLIQUE DU CORPS [2008] . Contient 1 CD audio. Durée de l'enregistrement : 51 mn 25 s sous couv. ill., 140 x 125 mm. Collection À voix haute, Gallimard -ess. ISBN 9782070121847.

Résumé
L'approche des interdictions matrimoniales associée à l'étude des souches sanguines au Burkina Faso, m'a fait, dans les années soixante, comprendre que les institutions sociales ne sont pas des réalisations abstraites créées de toutes pièces par des sociétés au cours de leur temps d'existence, mais qu'elles prennent appui sur des ensembles de représentations extrêmement archaïques touchant au corps et aux affects transmises de génération en génération.

Françoise Héritier, anthropologue française de renommée internationale, a succédé au Collège de France à Claude Lévi-Strauss.
D'une voix douce et amicale, elle nous livre ici des réflexions sur le rôle de l'image du corps dans l'histoire des structures sociales.
Et, grâce à sa réflexion anthropologique, Françoise Héritier nous implique, aujourd'hui, dans la construction de notre société et dans l'évolution des mentalités.

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EMPREINTES / FRANCOISE HERITIER, LA PENSEE DE LA DIFFERENCE

Portrait et entretien avec Françoise Héritier, ethnologue et anthropologue, professeur émérite au Collège de France où elle occupait la chaire d'étude comparée des sociétés africaines. Françoise Héritier avait succédé à Claude Lévi-Strauss à la direction du laboratoire d'anthropologie sociale.
Elle a consacré l’essentiel de ses recherches aux fondements de la domination masculine et à son influence dans les relations masculin-féminin. Son parcours hors du commun l’a d’abord conduite en Afrique, où elle a étudié les liens de filiation chez les Samo et a réalisé une enquête généalogique de ces populations.
Elle est également anthropologue de la cité, toujours à l’écoute des évolutions de la société pour mieux comprendre les événements contemporains. Elle a participé à de nombreuses commissions nationales et a présidé le Conseil national du sida entre 1989 et 1994. Elle raconte sa participation aux réflexions sur la contraception, sur l’éthique de la reproduction et de la sexualité. Elle s’implique encore aujourd’hui dans des associations contre la violence faite aux femmes


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