Rêveries dans la ville-
carnets nord 2008 -
Nous faisons un C/C de la présentation de l'éditeur ,remarquable,avec renvoi vers des émissions radio intéréssantes
Métropolitains de F. Chasslin
Ceci pour souligner, qu'il n' y a pas qu' "Amazone" dans la vie
a quoi ca sert que des "pros" qui aiment leur métier se décarcassent
REGLE D'OR:
s'adresser toujours au bon dieu,plutot qu'a ses "amazones",ceci étant dit pour tous les épiciers,qui thésaurisent,à longueur de blogs "des clics " vers ce site "marchand" "ad sense"
La courtoisie ,veut que pour copier, des "4° de couv "au kilométre,il est aimable de citer l'éditeur
Pierre Sansot (1928-2005) a enseigné la philosophie et la sociologie à l’université Pierre-Mendès-France de Grenoble puis l’anthropologie à l’université Paul-Valéry de Montpellier. Il a écrit de nombreux ouvrages, tous salués par la critique, dont Poétique de la ville (1973), Les Gens de peu (1992), Du bon usage de la lenteur (1998), Le Rugby est une fête (1991), Bains d’enfance (2003).
Pierre Sansot nous invite à le suivre au hasard de ses déambulations à travers la ville. Sa pensée vagabonde comme dans une conversation ininterrompue. La marche suscite la rêverie, la saisie de beautés secrètes et imprévues, mais aussi l’émergence de souvenirs. L’auteur nous donne à lire sa façon d’habiter la ville : une oisiveté attentive à ce que le monde a l’obligeance de nous offrir.
En ces temps de repli individualiste, ces textes poétiques et subtils nous rappellent que notre vie ne s’épanouit qu’au contact des autres. Et si le meilleur de nous-mêmes – notre liberté, notre capacité d’amour, d’émotions et de partage – résidait dans la fréquentation des lieux publics ? De texte en texte, nous retrouvons avec émotion l’art qu’avait Pierre Sansot de savoir perdre sa route, de se déposséder de lui-même pour accueillir la grâce de l’instant.
Mais ces textes inédits forment aussi un parcours original. Du village de l’enfance aux mégapoles, en passant par les villes arpentées le jour ou la nuit, de l’émerveillement de la naissance à la catastrophe urbicide, c’est, au-delà du paysage urbain ou rural, une ode à la Terre qui anime ces pages.
Le présent recueil, préfacé par Yves Chalas, est accompagné de deux CD d’entretiens de l’auteur avec Jean-François Dhuys sur France Culture, enregistrés en 1991.
petite cerise sur le gateau:
Le peu
Un voyage au coeur du peu… Le peu n'est pas un destin, mais on découvre parfois dans le peu le plus, le trop, la démesure. Un point de vue où l'on exclue le « trop peu » mais où l'on explore le peu face au trop, existe-t-il quelque chose entre le peu et le trop, le trop est il condamnable ? L'art du peu manifeste une manière de vivre de la sagesse. «Puisque l'abondance nous est désormais refusée, sachons vivre dans la qualité le peu qui nous est attribué», préconise Sansot.
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Archives:Pierre SANSOT par J.F. DHUYS,
dans émission "à voix nue" de France Culture
premiére diffusion: septembre 1991
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